En résumé
- Plutôt que de suivre aveuglément des recommandations générales, les propriétaires de véhicules devraient tenir compte de leurs habitudes de conduite spécifiques pour déterminer la fréquence optimale des changements d’huile.
- Cette évolution pourrait encourager l’utilisation de technologies de surveillance en temps réel de l’état de l’huile, permettant des changements basés sur les conditions réelles d’utilisation plutôt que sur des estimations générales.
- Elle ouvre la voie à une approche plus rationnelle et économique de la maintenance des véhicules, tout en soulignant l’importance de la recherche continue dans le domaine de la lubrification automobile.
Une récente étude menée par Blackstone Laboratories remet en question les habitudes de changement d’huile basées uniquement sur le temps écoulé. Les résultats suggèrent que le kilométrage parcouru est un indicateur bien plus pertinent de la nécessité de changer l’huile moteur, bouleversant ainsi les pratiques d’entretien automobile traditionnelles.
Une approche scientifique de l’usure de l’huile
Blackstone Laboratories, entreprise spécialisée dans l’analyse d’huiles, a conduit une série de tests sur des échantillons d’huile moteur de différents âges et origines. L’objectif était de déterminer si l’âge de l’huile, indépendamment de son utilisation, affectait significativement ses propriétés protectrices.
L’étude a débuté par l’analyse d’une bouteille de Mobil 1 0W40 vieille de près de 14 ans. Contrairement aux affirmations du fabricant selon lesquelles l’huile se serait dégradée avec le temps, les tests de Blackstone ont révélé que ses propriétés étaient restées intactes.
Des tests approfondis sur divers échantillons
Pour confirmer ces résultats surprenants, Blackstone a élargi son étude à une variété d’échantillons provenant de différents véhicules :
- Une Ford F-150 de 2020 avec un moteur 3.5L Ecoboost (huile de 6 mois)
- Une Lincoln Town Car de 1996 (huile de 5 ans)
- Un Ford F-350 diesel de 2000 équipé du moteur 7.3L Powerstroke
- Une Porsche 993 de 1995 avec une huile de 10 ans n’ayant parcouru que 1250 km
Les analyses ont porté sur plusieurs caractéristiques de l’huile :
- Teneur en additifs
- Contenu en eau
- Point d’éclair
- Viscosité
- Présence d’insolubles
- Capacité à neutraliser les acides et bases potentiellement nocifs
Des résultats remettant en question les pratiques courantes
Les conclusions de l’étude sont sans appel : dans la grande majorité des cas, les huiles testées, même les plus anciennes, restaient dans les spécifications requises pour une protection adéquate du moteur. Joe Adams, l’animateur du podcast « Slick Talk » de Blackstone Laboratories, résume ainsi les résultats :
« Le temps calendaire n’est pas une raison de rejeter l’huile. Ce sont les kilomètres parcourus qu’il faut surveiller. »
Ces résultats remettent en question la pratique courante consistant à changer l’huile tous les six mois ou tous les ans, indépendamment du kilométrage parcouru. Pour de nombreux automobilistes, cela pourrait se traduire par des économies substantielles et une réduction de l’impact environnemental lié aux changements d’huile prématurés.
Des exceptions à prendre en compte
Bien que l’étude soit convaincante, il existe des situations où un changement d’huile plus fréquent reste recommandé :
- Moteurs fonctionnant souvent au ralenti
- Véhicules soumis à des conditions d’utilisation sévères (remorquage, usage sur circuit)
- Moteurs d’avions et autres engins à reniflards ouverts, plus exposés à l’humidité
Implications pour l’entretien automobile
Ces découvertes pourraient avoir des répercussions significatives sur les pratiques d’entretien automobile :
- Révision des intervalles de changement d’huile recommandés par les constructeurs
- Économies potentielles pour les propriétaires de véhicules peu utilisés
- Réduction de la consommation d’huile et de l’impact environnemental associé
Vers une approche plus personnalisée de l’entretien
L’étude de Blackstone Laboratories souligne l’importance d’une approche plus nuancée et personnalisée de l’entretien automobile. Plutôt que de suivre aveuglément des recommandations générales, les propriétaires de véhicules devraient tenir compte de leurs habitudes de conduite spécifiques pour déterminer la fréquence optimale des changements d’huile.
Cette évolution pourrait encourager l’utilisation de technologies de surveillance en temps réel de l’état de l’huile, permettant des changements basés sur les conditions réelles d’utilisation plutôt que sur des estimations générales.
En conclusion, l’étude de Blackstone Laboratories remet en question une pratique d’entretien automobile longtemps considérée comme acquise. Elle ouvre la voie à une approche plus rationnelle et économique de la maintenance des véhicules, tout en soulignant l’importance de la recherche continue dans le domaine de la lubrification automobile. Pour les propriétaires de véhicules, le message est clair : surveillez votre compteur kilométrique plutôt que votre calendrier pour déterminer le moment optimal de votre prochain changement d’huile.
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Cette étude de Blackstone Laboratories indique-t-elle que les recommandations actuelles des constructeurs automobiles concernant les intervalles de changement d’huile sont obsolètes ou mal informées.
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L’étude de Blackstone Laboratories indique que le kilométrage parcouru est un indicateur plus pertinent pour le changement d’huile que le temps écoulé.
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Si cette étude de Blackstone Laboratories suggère une approche prometteuse pour optimiser les changements d’huile des moteurs automobiles, elle omet toutefois plusieurs aspects pratiques et facteurs de l’équation.
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