La personnalisation des plaques d’immatriculation peut coûter très cher aux automobilistes qui s’y risquent. Un récent cas survenu sur le territoire français illustre parfaitement les conséquences d’une telle initiative. La modification, même minime, d’une plaque d’immatriculation est strictement interdite par le code de la route.
Une modification qui ne passe pas inaperçue
Les forces de l’ordre ont récemment interpellé un automobiliste qui avait pris la liberté de modifier sa plaque d’immatriculation de manière créative mais illégale. L’individu avait altéré le bandeau bleu réglementaire de sa plaque en remplaçant le ‘F’ officiel par un autre sigle. Une modification qui peut sembler anodine mais qui constitue une infraction grave aux yeux de la loi.
Un cadre réglementaire strict
Les plaques d’immatriculation répondent à des normes européennes précises, définies par l’arrêté du 9 février 2009. Le bandeau bleu comportant le ‘F’ et les étoiles européennes fait partie intégrante de ces spécifications techniques. Cette normalisation permet notamment l’identification rapide du pays d’origine du véhicule lors des contrôles routiers ou aux frontières.
Des sanctions dissuasives
La sanction pour ce type d’infraction peut atteindre des montants considérables. Le contrevenant s’expose à une amende pouvant aller de 135 euros (avec minoration possible à 90 euros en cas de paiement rapide) jusqu’à 3750 euros dans les cas les plus graves. Le retrait de 6 points sur le permis de conduire vient également sanctionner ce type d’infraction.
Les risques cachés d’une plaque non conforme
Au-delà de l’amende, rouler avec une plaque d’immatriculation non conforme expose à d’autres désagréments : refus de contrôle technique, complications en cas d’accident, problèmes lors de la revente du véhicule. Les assureurs peuvent également se montrer réticents en cas de sinistre si le véhicule n’est pas en conformité avec la réglementation.
Une pratique qui se développe
Malgré les risques encourus, les cas de modifications de plaques d’immatriculation restent fréquents. Certains automobilistes cèdent à la tentation de personnaliser leur véhicule sans mesurer les conséquences légales de leur acte. Les forces de l’ordre constatent une recrudescence de ces infractions, particulièrement dans les zones urbaines où les contrôles sont plus fréquents.
Les alternatives légales
Pour les automobilistes désireux de personnaliser leur véhicule, il existe des solutions conformes à la législation. Les plaques collector pour les véhicules de collection ou encore les supports de plaque personnalisés (dans le respect des normes) offrent des alternatives intéressantes et parfaitement légales.
Face à la multiplication des cas, les autorités rappellent que la plaque d’immatriculation n’est pas un élément décoratif mais un outil d’identification officiel du véhicule, essentiel à la sécurité routière et au respect du code de la route.