Les voitures électriques sont souvent perçues comme peu fiables, mais un récent rapport révèle que les batteries ne sont pas leur point faible principal.
la fiabilité remise en question
Alors que l’engouement pour les voitures électriques continue de croître, des questions persistent quant à leur fiabilité. Beaucoup hésitent à franchir le pas, craignant des pannes coûteuses et des réparations complexes. Pourtant, un rapport récent vient bousculer ces idées reçues.
D’après cette étude, les batteries, souvent désignées comme le talon d’Achille des véhicules électriques, sont loin d’être la pièce la plus problématique. En réalité, ce sont surtout les moteurs électriques et certains composants électroniques qui posent problème.
batteries : une longévité sous-estimée
Contrairement aux idées reçues, les batteries des voitures électriques affichent une durée de vie impressionnante. Elles peuvent généralement parcourir plus de 150 000 kilomètres avant de montrer des signes de faiblesse significatifs. C’est bien au-delà de ce que beaucoup imaginent.
Certaines marques se distinguent même par la robustesse de leurs batteries. Les modèles de Tesla, par exemple, démontrent une capacité à maintenir une bonne performance sur plusieurs centaines de milliers de kilomètres.
les moteurs en ligne de mire
C’est du côté des moteurs que se concentrent la majorité des problèmes mécaniques. Des pannes significatives peuvent survenir bien avant le cap des 50 000 kilomètres. Ce constat concerne aussi bien les modèles récents que ceux plus anciens.
Les réparations liées aux moteurs peuvent s’avérer coûteuses, mais certaines marques parviennent à limiter ces désagréments grâce à un service après-vente efficace et des garanties étendues.
des modèles qui sortent du lot
Certaines voitures électriques se démarquent par leur fiabilité exceptionnelle. Le Tesla Model 3 et le Model Y figurent parmi les chefs de file dans ce domaine. Non seulement leurs moteurs et batteries résistent bien au temps, mais ils bénéficient également d’un réseau global pour faciliter l’entretien.
D’autres modèles comme la BMW i3 continuent d’impressionner par leur qualité de construction et leur coût d’entretien réduit lorsqu’il s’agit de remplacer ou réparer la batterie.
le rôle crucial du constructeur
L’étude met en lumière l’importance du constructeur dans la durabilité d’une voiture électrique. Certaines marques ont su développer des technologies qui minimisent les risques d’avarie tandis que d’autres peinent encore à rassurer leurs clients potentiels.
Les Renault Zoe pré-2015 équipées du moteur Q210 ont été saluées pour leur robustesse tandis que certaines générations ultérieures ont vu leur fiabilité diminuer en raison des choix techniques discutables.
les mauvais élèves du secteur
Malheureusement, tous les constructeurs ne tirent pas parti de cet élan favorable vers l’électrique. Certains modèles souffrent encore d’une mauvaise réputation due à une propension accrue aux pannes ou à un coût élevé en termes d’entretien et réparation.
C’est notamment le cas pour certains véhicules développés au sein du groupe Stellantis ou encore le Nissan Leaf dont les versions successives peinent à convaincre sur le marché secondaire.
Ce rapport souligne combien il est essentiel pour tout acheteur potentiel de s’informer précisément sur chaque modèle avant achat afin d’éviter toute déconvenue future.