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Les 7 voitures de course les plus emblématiques conçues par le légendaire Adrian Newey

En résumé

  • Après près de deux décennies passées au sein de l’équipe de Formule 1 de Red Bull, le célèbre concepteur de voitures de course Adrian Newey quittera son poste de directeur technique au premier trimestre de l’année prochaine.
  • Au cours de ses 40 ans de carrière, les créations de Newey ont remporté plus de 150 Grand Prix, 13 titres de champion du monde des pilotes et 12 titres de champion du monde des constructeurs avec trois écuries différentes.
  • C’est Newey qui a conçu la Red Bull RB18 pour la saison 2022, une monoplace affichant un taux de victoire de 77,3% avec Max Verstappen et Sergio Perez, permettant à Red Bull de décrocher les titres de champion du monde des pilotes et des constructeurs.

Alors que le génie automobile de la Formule 1 s’apprête à quitter l’écurie Red Bull, retour sur les fleurons de son héritage à ce jour.

Adrian Newey, l’architecte des succès de Red Bull

Après près de deux décennies passées au sein de l’équipe de Formule 1 de Red Bull, le célèbre concepteur de voitures de course Adrian Newey quittera son poste de directeur technique au premier trimestre de l’année prochaine. À 65 ans, Newey est une véritable légende dans le monde du sport automobile, ayant conçu des monoplaces victorieuses dans des championnats aussi prestigieux que l’IndyCar, l’IMSA et la Formule 1. Au cours de ses 40 ans de carrière, les créations de Newey ont remporté plus de 150 Grand Prix, 13 titres de champion du monde des pilotes et 12 titres de champion du monde des constructeurs avec trois écuries différentes.

Des performances exceptionnelles avec les RB18 et RB19

C’est Newey qui a conçu la Red Bull RB18 pour la saison 2022, une monoplace affichant un taux de victoire de 77,3% avec Max Verstappen et Sergio Perez, permettant à Red Bull de décrocher les titres de champion du monde des pilotes et des constructeurs. En 2023, la RB19 de Newey a fait encore mieux, avec un taux de succès de 95%, réitérant l’exploit de l’année précédente.

Rumeurs de départ et spéculations sur l’avenir

Pourquoi quitter une équipe au sommet de sa forme ? Des rumeurs ont fait état de tensions entre Newey et Red Bull, en lien avec le scandale présumé de harcèlement sexuel impliquant le directeur d’équipe Christian Horner. Cependant, des sources d’ESPN affirment que le départ de Newey était déjà acté et sans rapport avec cette affaire. De son côté, Horner n’a eu que des éloges pour le travail de Newey, déclarant : « Tous nos plus grands moments de ces 20 dernières années sont le fruit du talent technique d’Adrian ».

Quant à l’avenir, le magazine BusinessF1 affirme que Newey aurait signé en avril 2024 un contrat de 105 millions de dollars avec la Scuderia Ferrari pour les saisons 2025 à 2027. En attendant d’en savoir plus, voici un tour d’horizon des 7 meilleures créations d’Adrian Newey, celles qui ont fait de lui une icône de la Formule 1.

1985 : March 85C, les débuts fracassants en IndyCar

Pour ses premiers pas en IndyCar, Newey frappe fort avec la March 85C. Équipée d’un moteur V6 turbo Buick Indy ou d’un V8 turbo Ford-Cosworth DFX, cette monoplace permet à Al Unser de remporter le championnat IndyCar 1985. Danny Sullivan, autre pilote March, s’illustre lors des 500 miles d’Indianapolis avec son fameux « spin and win ». Au total, la 85C s’impose dans 10 des 15 courses de la saison.

1992 : Williams FW14B, la révolution de la suspension active

Après des débuts mitigés en Formule 1, Newey rejoint l’écurie Williams et révolutionne la discipline avec la FW14B. Grâce à sa suspension active, qui améliore la stabilité en virage et réduit la traînée en ligne droite, Nigel Mansell décroche le titre de champion du monde, tandis que Williams remporte le championnat constructeurs.

1996 : Williams FW18, l’aérodynamique poussée à son paroxysme

Avec un taux de victoire de 75% (12 succès en 16 courses), la FW18 à moteur V10 permet à Damon Hill de devenir champion du monde, devant son coéquipier Jacques Villeneuve. Williams conserve son titre chez les constructeurs. Le secret de Newey ? Un cockpit incliné qui abaisse le centre de gravité et optimise l’aérodynamique.

1998 : McLaren MP4/13, le renouveau de l’écurie britannique

Après son départ de Williams, Newey signe chez McLaren et conçoit la MP4/13. Avec 56% de victoires, elle offre le titre à Mika Häkkinen, tandis que David Coulthard termine 3e du championnat.

2010 : Red Bull RB6, le début de la domination

Arrivé chez Red Bull en 2006, Newey peine à s’imposer jusqu’à la RB6. Grâce à un diffuseur double (qui augmente l’appui) et un aileron avant controversé mais légal, elle remporte 9 des 18 courses de la saison. Sebastian Vettel est sacré champion du monde et Red Bull décroche son premier titre constructeurs, mettant fin à 11 ans de disette pour Newey.

2023 : Red Bull RB19, la monoplace la plus dominante de l’histoire

Après le succès de la RB18 en 2022 (77,3% de victoires), Newey repousse les limites avec la RB19. Son innovation ? Deux tunnels sous le plancher pour canaliser l’air vers le diffuseur, générant un appui monstrueux. Résultat : 21 victoires en 22 courses (95,45% de succès), effaçant le record de la McLaren MP4/4 de 1988 (93,8%).

Aston Martin Valkyrie (AM-RB 001), le rêve ultime de Newey

Bien que n’étant pas une voiture de course à proprement parler, la Valkyrie (qui aura sa version piste aux 24 Heures du Mans 2025) mérite sa place dans ce classement. Fruit d’une collaboration entre Newey, Christian Horner et Andy Palmer (ex-PDG d’Aston Martin), ce bolide à 3 millions de dollars développe 1139 ch grâce à son V12 6.5 Cosworth, avec un régime maxi de 11100 tr/min. Elle génère également 1100 kg d’appui dès 220 km/h, soit bien plus qu’une F1 moderne (750 kg). Fernando Alonso, pilote Aston Martin en F1 et double champion du monde, s’est offert une Valkyrie, non sans humour : « J’espérais une remise employé. Il n’y a pas eu de remise ! »

Le départ d’Adrian Newey de Red Bull marque assurément la fin d’une ère. Mais nul doute que son génie créatif continuera de s’exprimer, que ce soit chez Ferrari ou ailleurs, pour le plus grand bonheur des passionnés de sport automobile. Une chose est sûre : les monoplaces nées de son esprit resteront à jamais gravées dans l’histoire de la Formule 1.

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Rédigé par Sarah Pallin

Après un stage passionnant dans le domaine de la rédaction, j'ai été immédiatement attiré par l'opportunité de devenir pigiste, ce qui m'a incité à revenir dans ce milieu fascinant. Ma passion pour les supers cars, qu'elles soient classiques ou électriques, se reflète dans mes écrits, où je m'efforce de capturer l'élégance intemporelle et l'innovation technologique.

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