La deuxième étape du Rallye Dakar 2025 restera gravée dans les mémoires comme l’une des plus dévastatrices pour les favoris. Cette étape marathon de 48 heures dans le désert saoudien a vu l’abandon de trois pilotes majeurs.
Le quadruple vainqueur Carlos Sainz a vécu un véritable calvaire au volant de son Ford Raptor. Après un tonneau spectaculaire dans les dunes lors de la première partie de l’étape, l’Espagnol a tenté de poursuivre avec un véhicule très endommagé. Sans pare-brise et avec une seule roue de secours, il a franchi la ligne d’arrivée avec un retard de 1h35. La FIA a finalement déclaré sa voiture inapte à continuer en raison des dégâts sur l’arceau de sécurité.
La malchance n’a pas épargné Nani Roma, également sur Ford. Le pilote catalan, qui occupait une prometteuse septième place, a été contraint à l’arrêt au kilomètre 700 suite à une défaillance mécanique majeure. Un coup dur pour l’écurie Ford qui ne compte désormais plus que sur Mattias Ekström et Mitchell Guthrie, respectivement cinquième et neuvième au classement général.
Cristina Gutiérrez, après s’être arrêtée la veille pour porter assistance à son coéquipier Sébastien Loeb, a également dû renoncer face aux problèmes mécaniques. Elle devra utiliser le système de ‘joker’ pour espérer reprendre la course demain.
La victoire d’étape est revenue à Rokas Baciuska, accompagné de son copilote Oriol Mena, sur leur Toyota Hilux. Ils devancent Yazeed Al-Rajhi de 2 minutes et 43 secondes. Au classement général, c’est Henk Lategan qui prend les commandes avec 4 minutes et 45 secondes d’avance sur Al-Rajhi.
Cette étape marathon de près de 1000 kilomètres dans le secteur de Bisha restera comme l’une des plus sélectives de l’histoire récente du Dakar. Les conditions extrêmes et la complexité du parcours ont mis à rude épreuve aussi bien les hommes que les machines.
La prochaine étape entre Bisha et Al Henakiyah s’annonce tout aussi intense avec 495 kilomètres chronométrés. Les rescapés devront redoubler de vigilance pour éviter les pièges d’un parcours qui n’a pas fini de faire des victimes.