En résumé
- Alors qu’Alpine devait faire ses débuts sur le marché nord-américain en 2027, la marque a finalement décidé de laisser sa légère et séduisante A110 à moteur central de l’autre côté de l’Atlantique, préférant se concentrer sur une gamme 100% électrique.
- Comme pour enfoncer le clou, Alpine s’est associé à Zagato et au spécialiste polonais des voitures exotiques La Squadra pour dévoiler ce week-end en Italie l’AGTZ Twin Tail, une version « coach-built » de l’A110.
- Vendue plus de 700 000$, soit le prix de 7 A110 standard, l’AGTZ est un clair hommage à l’Alpine A220, le prototype Le Mans à moteur V8 de la fin des années 60.
Avec son look de voiture de course du Mans d’antan, l’Alpine Zagato AGTZ fait tourner les têtes. Mais sous le capot, pas de V8 rugissant, juste un modeste quatre cylindres 1,8 litre. Une contradiction ? Pas vraiment, car l’AGTZ mise tout sur le style, et c’est très bien comme ça.
Alpine en Amérique du Nord : un rêve qui s’éloigne
Alors qu’Alpine devait faire ses débuts sur le marché nord-américain en 2027, la marque a finalement décidé de laisser sa légère et séduisante A110 à moteur central de l’autre côté de l’Atlantique, préférant se concentrer sur une gamme 100% électrique. Une douche froide pour les fans de la marque qui rêvaient de voir l’A110 sillonner les routes américaines.
L’AGTZ, un hommage au passé
Comme pour enfoncer le clou, Alpine s’est associé à Zagato et au spécialiste polonais des voitures exotiques La Squadra pour dévoiler ce week-end en Italie l’AGTZ Twin Tail, une version « coach-built » de l’A110. Vendue plus de 700 000$, soit le prix de 7 A110 standard, l’AGTZ est un clair hommage à l’Alpine A220, le prototype Le Mans à moteur V8 de la fin des années 60.
Mais sous son capot, pas de V8 : l’AGTZ conserve le quatre cylindres 1,8 litre de l’A110 de série. Preuve s’il en fallait que la performance n’est pas l’objectif ici.
Un design qui fait mouche
Déception côté motorisation mise à part, force est de constater que le design extérieur de l’AGTZ est une réussite. Ses énormes couvre-phares ronds rappellent ceux de l’Alfa 33 Stradale originale ou des Group C, et lui confèrent une allure irrésistible.
Mais la particularité de l’AGTZ, c’est son arrière modulaire qui permet de passer d’une configuration courte à une configuration longue. En mode « long-tail », l’AGTZ arbore la livrée tricolore des anciennes Alpine de course et prend des airs de mini McLaren Speedtail. Les jantes turbofan complètent ce look rétro-futuriste.
Un jouet pour milliardaires
Certes, les proportions de l’AGTZ ont quelque chose d’un peu incongru. On dirait presque une « kei car » japonaise transformée en parodie de supercar ou de prototype. Un peu comme un enfant qui jouerait à être plus grand qu’il n’est.
Évidemment, à ce tarif, peu d’entre nous auront l’occasion de s’offrir ce jouet. Mais rien n’empêche d’apprécier l’AGTZ pour ce qu’elle est : une œuvre d’art sur roues, un exercice de style pur qui n’a pas besoin d’un gros moteur pour nous faire rêver.
En somme, l’Alpine Zagato AGTZ est la preuve qu’une voiture n’a pas besoin d’être la plus puissante ou la plus rapide pour susciter l’émotion. Parfois, un design audacieux et inspiré suffit à nous transporter. Et dans un monde où la performance devient peu à peu l’apanage des voitures électriques, c’est peut-être là que réside l’avenir des voitures de rêve à moteur thermique. Non pas dans la surenchère de chevaux et de couple, mais dans la beauté pure des lignes et des proportions. Un pari osé, mais qui pourrait bien s’avérer payant pour les marques capables de toucher notre corde sensible.
La durabilité des batteries de voitures électriques dépasse largement les attentes initiales