L’ADAC, l’association automobile allemande de référence en Europe, vient de publier son Ecotest 2024, une étude approfondie sur l’efficience énergétique de 84 véhicules. Les résultats bouleversent certaines idées reçues sur la performance environnementale des différentes motorisations.
Une méthodologie rigoureuse pour évaluer l’impact environnemental réel
L’analyse ne se limite pas aux simples émissions au pot d’échappement. Elle intègre l’ensemble du cycle de vie : fabrication du véhicule, production d’énergie (électricité ou carburant) et utilisation quotidienne. Un indice d’efficience global attribue une note sur 105 points à chaque modèle testé.
Le trio français qui domine le classement
La Peugeot e-208 s’impose comme la championne absolue avec 105 points, suivie de près par la Peugeot e-308 et l’Opel Corsa Electric (103 points). Ces trois modèles du groupe Stellantis illustrent l’excellence française dans l’électromobilité.
Les électriques trustent le top 8
Le Tesla Model 3 (100 points) arrive en quatrième position, talonné par l’Opel Astra Electric Sports Tourer (99 points). Le Peugeot e-2008 et la Volkswagen ID.7 Pro complètent ce tableau d’honneur avec 97 points chacun.
La surprise Toyota dans le top 10
La nouvelle génération du Toyota Prius hybride rechargeable réalise une performance remarquable avec 95 points, démontrant que les motorisations alternatives ont encore leur mot à dire face à l’électrique pur.
Les motorisations thermiques modernes restent dans la course
Le Suzuki Swift Hybrid (89 points) et le Renault Clio E-Tech Hybrid (86 points) prouvent que l’hybridation légère et l’hybride classique gardent leur pertinence. Les diesels modernes surprennent : la Volkswagen Passat Variant 2.0 TDI obtient 81 points, démontrant les progrès réalisés dans le traitement des émissions.
Les moins performants du test
En queue de peloton, on trouve des modèles énergivores comme le Honda Civic Type R (43 points) et le Porsche Cayenne E-Hybrid (31 points), illustrant que la sportivité et le poids important restent des freins à l’efficience énergétique.
Cette étude de l’ADAC met en lumière une réalité nuancée : si l’électrique domine largement le classement, certaines motorisations alternatives et thermiques modernes conservent leur pertinence dans une approche globale de l’impact environnemental.
