Le constructeur de Maranello s’apprête à entrer dans l’ère de l’électrique avec un modèle d’exception dont le prix devrait dépasser le demi-million d’euros. Une révolution pour la marque au cheval cabré qui prépare déjà sa deuxième voiture 100% électrique.
Un prix stratosphérique pour la première Ferrari électrique
Selon des sources proches du dossier citées par Reuters, la première Ferrari entièrement électrique devrait être commercialisée à un prix de base d’au moins 500 000 €. Un tarif qui la placerait parmi les modèles les plus onéreux de la gamme actuelle, juste derrière :
- La SF90 Stradale hybride (à partir de 525 000 €)
- La Daytona SP3 en édition limitée (2,3 millions d’euros)
Il faut noter que ce prix de base n’inclut pas les nombreuses options et personnalisations chères aux clients Ferrari, qui peuvent facilement faire grimper la facture de 15 à 20% supplémentaires.
Une supercar électrique fidèle à l’ADN Ferrari
Bien que les détails techniques restent encore confidentiels, Ferrari semble déterminé à proposer une expérience de conduite digne de sa réputation, malgré l’absence de moteur thermique. Emanuele Carando, directeur marketing mondial de la marque, a récemment affirmé que cette première Ferrari électrique produirait le même rugissement caractéristique que ses sœurs à essence, sans toutefois préciser comment cet exploit serait réalisé.
Un lancement prévu pour fin 2025
La présentation officielle de ce premier modèle 100% électrique est programmée pour fin 2025. Cette échéance relativement proche montre la volonté de Ferrari de ne pas se laisser distancer dans la course à l’électrification du segment des voitures de sport de luxe.
Un deuxième modèle électrique déjà en développement
La stratégie d’électrification de Ferrari ne s’arrête pas là. Selon les mêmes sources, un deuxième modèle électrique serait déjà en cours de développement, bien qu’à un stade très précoce. Cette information confirme la volonté du constructeur italien de s’engager durablement dans la mobilité électrique.
Une production limitée pour préserver l’exclusivité
Malgré cette diversification de sa gamme, Ferrari entend bien conserver son statut de marque ultra-exclusive. La production totale annuelle devrait rester inférieure à 20 000 véhicules, toutes motorisations confondues, dans un avenir proche.
Le V12 n’est pas mort
Si Ferrari prépare activement son virage électrique, la marque n’abandonne pas pour autant ses racines. Emanuele Carando a confirmé que la production de moteurs V12, emblématiques du son Ferrari, se poursuivrait jusqu’à leur éventuelle interdiction.
Un pari audacieux dans un marché incertain
Alors que certains constructeurs de voitures de sport haut de gamme, comme Aston Martin, s’interrogent sur l’appétence de leur clientèle pour les véhicules électriques, Ferrari semble confiant dans sa stratégie. La marque italienne peut s’appuyer sur son expérience dans l’hybridation, initiée dès 2013 avec la LaFerrari, pour aborder sereinement ce nouveau défi technologique.
La première Ferrari électrique s’annonce comme un tournant majeur dans l’histoire de la marque de Maranello. Avec un prix stratosphérique et des performances qui promettent d’être exceptionnelles, elle devrait rapidement s’imposer comme une référence dans l’univers des supercars électriques. Les passionnés du cheval cabré attendent avec impatience de découvrir comment Ferrari parviendra à conserver l’âme et les sensations uniques de ses bolides dans cette nouvelle ère électrique.
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