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Bugatti abandonne le W16 pour un V16 révolutionnaire : les secrets du moteur de la Tourbillon enfin dévoilés en vidéo

En résumé

  • Le développement du moteur de la Bugatti Tourbillon a débuté par un appel de Mate Rimac, PDG de Bugatti Rimac, à Cosworth.
  • Le V16 de la Tourbillon n’est pas seulement un chef-d’œuvre technique, c’est aussi un symbole du renouveau de la marque sous l’ère Rimac.
  • L’aventure du V16 Bugatti ne fait que commencer, et nul doute que ce moteur hors norme inspirera les passionnés et les collectionneurs pour les décennies à venir.

Bugatti vient de lever le voile sur les coulisses du développement du moteur de sa nouvelle hypercar, la Tourbillon. Contrairement aux rumeurs, le constructeur n’a pas opté pour une évolution du légendaire W16, mais pour un tout nouveau V16 atmosphérique. Cette décision, fruit d’une collaboration étroite avec le motoriste britannique Cosworth, marque un tournant dans l’histoire de la marque. Découvrez les raisons de ce choix audacieux et les défis relevés pour créer ce groupe propulseur d’exception.

Un partenariat stratégique avec Cosworth

Le développement du moteur de la Bugatti Tourbillon a débuté par un appel de Mate Rimac, PDG de Bugatti Rimac, à Cosworth. Ce motoriste réputé, à l’origine des V12 de l’Aston Martin Valkyrie et des GMA T50 et T33, a été choisi pour son expertise dans la conception de moteurs haute performance.

Bruce Wood, directeur général de Cosworth, souligne l’ampleur du défi : « Si c’est comparable, ce n’est pas Bugatti… ils doivent avoir quelque chose d’unique ». Cette phrase résume parfaitement l’ambition du projet : créer un moteur sans équivalent sur le marché.

Le W16 écarté au profit du V16

Initialement, Bugatti envisageait de poursuivre avec une nouvelle génération de son emblématique W16. Cependant, les discussions entre Cosworth et Mate Rimac ont rapidement orienté le projet vers une autre direction. Bruce Wood explique : « Le W16 n’est pas une architecture idéale pour un moteur atmosphérique à haut régime… Nous avons proposé dès le début un V16 car Mate était très clair : il ne voulait pas de turbocompresseurs ».

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Cette décision de se passer des turbos répond à deux objectifs majeurs :

– Offrir une expérience sensorielle incomparable, tant pour le conducteur que pour les spectateurs, en mettant en valeur les sons naturels du moteur.
– Optimiser les performances et le poids du véhicule, comme le souligne Dario Benazzi, responsable du groupe motopropulseur chez Bugatti Rimac : « Au final, le plus efficace, le plus léger, avec ce niveau de performance, c’est définitivement le V16 à 90 degrés ».

Un moteur d’exception pour une voiture d’exception

Le V16 de la Bugatti Tourbillon n’est pas seulement remarquable par sa configuration, mais aussi par ses caractéristiques techniques :

– Une cylindrée impressionnante, bien que non communiquée officiellement
– Une puissance qui devrait dépasser largement les 1500 chevaux du W16 de la Chiron
– Un régime maximal très élevé, probablement au-delà des 9000 tr/min

Ces performances exceptionnelles s’accompagnent d’un travail minutieux sur l’acoustique du moteur. Sans les turbos pour étouffer le son, le V16 de la Tourbillon promet une symphonie mécanique inégalée.

Un défi technique et historique

La conception d’un V16 pour une voiture de production représente un véritable tour de force technique. Si cette configuration a été utilisée par le passé, notamment dans les années 1930 pour la compétition (Maserati, Alfa Romeo, Auto Union), elle reste extrêmement rare sur les voitures de route.

La dernière apparition d’un V16 sur un modèle de série remonte à la Cizeta Moroder V16T, dont seulement 13 exemplaires ont été produits. Avec la Tourbillon, Bugatti s’apprête donc à battre un record inattendu : celui de la voiture de série équipée d’un V16 la plus produite de l’histoire.

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Une nouvelle ère pour Bugatti

Le choix du V16 atmosphérique pour la Tourbillon marque un tournant dans la stratégie de Bugatti. Il témoigne de la volonté de la marque de se réinventer tout en restant fidèle à ses valeurs d’excellence et d’exclusivité.

Ce nouveau moteur incarne parfaitement la philosophie de Mate Rimac, qui souhaite combiner l’héritage prestigieux de Bugatti avec les technologies les plus avancées. Le V16 de la Tourbillon n’est pas seulement un chef-d’œuvre technique, c’est aussi un symbole du renouveau de la marque sous l’ère Rimac.

Le développement de ce moteur d’exception ouvre la voie à une nouvelle génération d’hypercars Bugatti. Avec la Tourbillon, la marque de Molsheim prouve qu’elle reste à l’avant-garde de l’innovation automobile, capable de repousser les limites du possible pour offrir des performances et des sensations inédites.

L’aventure du V16 Bugatti ne fait que commencer, et nul doute que ce moteur hors norme inspirera les passionnés et les collectionneurs pour les décennies à venir. La Tourbillon s’annonce d’ores et déjà comme un jalon important dans l’histoire de l’automobile, un chef-d’œuvre mécanique qui perpétue l’héritage d’Ettore Bugatti tout en ouvrant un nouveau chapitre pour la marque.

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Rédigé par Laurence Jardin

Je suis passionné par l'univers des voitures de sport et des supercars, qu'elles soient classiques ou de dernière génération. Expert en automobile, notamment dans le domaine des véhicules hautes performances et des innovations technologiques, je me consacre également à la critique de modèles et de courses emblématiques. Dans mes moments libres, je me plonge dans l'écriture, partageant mes connaissances et ma fascination pour l'ingénierie avancée et les performances extrêmes de ces véhicules.

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