En résumé
- Toyota a secrètement développé une batterie à électrolyte solide pour les véhicules électriques offrant une autonomie de 1200 km et un temps de charge de 10 minutes, révolutionnant ainsi l’industrie automobile.
- Toutefois, avec cette avancée dans les batteries à électrolyte solide, il est clair que l’entreprise adopte désormais une approche duale pour l’avenir post-moteur à combustion interne (ICE), en développant à la fois des véhicules à batterie et à hydrogène.
- De même, Toyota a produit le Previa, probablement le seul monospace à moteur central au monde, nécessitant un accès sous le siège avant pour les changements d’huile.
Toyota a secrètement développé une batterie à électrolyte solide pour les véhicules électriques offrant une autonomie de 1200 km et un temps de charge de 10 minutes, révolutionnant ainsi l’industrie automobile.
Un bond en avant pour les batteries EV
Toyota, longtemps perçue comme opposée aux véhicules électriques, a discrètement travaillé sur une batterie à électrolyte solide révolutionnaire. Capable d’offrir une autonomie de 1200 km et un temps de charge de seulement 10 minutes, cette innovation pourrait transformer le marché des véhicules électriques (VE). Pour la première fois dans l’histoire des VE de production de masse, une voiture électrique pourrait offrir la même autonomie qu’un véhicule à moteur thermique.
Cette avancée majeure promet de soulager de nombreux conducteurs de VE des fréquents arrêts de recharge. Les longs trajets en famille deviendront plus agréables et moins contraignants financièrement, rendant les VE plus attractifs pour les consommateurs habitués aux véhicules à essence.
La technologie derrière la batterie à électrolyte solide
Une batterie à électrolyte solide utilise un électrolyte solide pour stocker l’électricité, contrairement aux batteries traditionnelles qui utilisent un électrolyte liquide ou pâteux. Ces batteries sont déjà couramment utilisées dans de petits dispositifs comme les pacemakers et les étiquettes RFID. Grâce à leur densité énergétique élevée, elles semblent être une solution idéale pour les véhicules électriques. Cependant, elles présentent des défis, notamment une performance réduite par temps froid et une dégradation rapide après plusieurs cycles de charge-décharge, en plus de leur coût élevé.
Le développement de la technologie des batteries à électrolyte solide a été stimulé par la montée en puissance des VE. Toyota affirme avoir résolu les problèmes d’autonomie et de poids de ces batteries, ce qui pourrait marquer un tournant décisif pour l’industrie.
Impact sur les voitures à hydrogène de Toyota
Toyota a longtemps misé sur les voitures à hydrogène, comme en témoigne la Toyota Mirai, qui est devenue l’emblème des véhicules à hydrogène. La Mirai, avec son design rappelant celui de la Camry, vise à normaliser l’utilisation de l’hydrogène. Toyota a également annoncé une variante à hydrogène de sa berline de luxe Crown, disponible uniquement au Japon.
Pendant un certain temps, il semblait que Toyota pariait sur l’hydrogène pour surpasser les batteries. Toutefois, avec cette avancée dans les batteries à électrolyte solide, il est clair que l’entreprise adopte désormais une approche duale pour l’avenir post-moteur à combustion interne (ICE), en développant à la fois des véhicules à batterie et à hydrogène.
Un changement de cap pour Toyota
Toyota a historiquement été réservée quant à l’intégration des VE dans sa gamme actuelle, en partie à cause de l’échec de son précédent essai avec le Rav4 électrique. Vendu entre 2012 et 2014, ce modèle avait une autonomie de seulement 165 km, insuffisante même pour les trajets quotidiens les plus courts. Après cette expérience décevante, Toyota semblait avoir abandonné les VE jusqu’à l’introduction du bZ4x en 2022, un SUV avec une autonomie d’environ 400 km, conforme à la norme des VE actuels.
Cependant, Toyota ne précipite pas la mise en production de véhicules entièrement électriques à longue portée. Les premiers véhicules équipés de cette nouvelle batterie devraient être des hybrides, disponibles dès 2027 ou 2028. Cette approche prudente permet à Toyota de tester la fiabilité de la batterie tout en assurant une autonomie suffisante grâce à la motorisation à combustion interne.
Les antécédents de Toyota en matière de technologie innovante
Toyota a une longue histoire de mise à disposition de conceptions de pointe dans des véhicules pratiques. La Prius, première voiture hybride au monde, en est un exemple emblématique. De même, Toyota a produit le Previa, probablement le seul monospace à moteur central au monde, nécessitant un accès sous le siège avant pour les changements d’huile.
Toyota a souvent réservé ses innovations techniques à des véhicules du quotidien, prouvant que l’innovation peut aller de pair avec la praticité. Cette philosophie pourrait bien s’appliquer à la nouvelle batterie à électrolyte solide, offrant des avancées significatives tout en restant fidèle à l’image de marque de Toyota.
Une surprise pour l’industrie des VE
Les promesses de Toyota concernant cette batterie semblent presque trop belles pour être vraies. Même Tesla, le leader des VE, n’a pas réussi à produire un véhicule offrant la même autonomie qu’une voiture à moteur thermique. Si Toyota parvient à tenir ses promesses, elle pourrait surpasser tous les autres acteurs actuels de l’industrie des VE.
Avec une autonomie de 1200 km et un temps de charge de 10 minutes, Toyota pourrait bien redéfinir les attentes en matière de véhicules électriques. Cette avancée technologique pourrait repositionner Toyota en tête du marché des VE, prouvant une fois de plus que l’innovation est au cœur de la stratégie de l’entreprise.
La durabilité des batteries de voitures électriques dépasse largement les attentes initiales