Un prototype de la Hennessey Venom F5 s’est écrasé à près de 400 km/h sur la piste d’atterrissage du Centre spatial Kennedy, mettant en lumière les risques inhérents au développement des hypercars. Malgré la violence du choc, le pilote d’essai est sorti indemne de l’accident.
Un incident impressionnant lors des tests de performance
La quête de la vitesse ultime dans le monde des hypercars comporte des risques considérables. L’entreprise texane Hennessey Performance en a fait l’expérience lors d’essais récents de sa Venom F5. Le prototype testait une nouvelle configuration aérodynamique sur la piste d’atterrissage du Centre spatial Kennedy lorsque l’accident s’est produit.
Le fondateur de l’entreprise, John Hennessey, a partagé quelques détails sur l’incident via les réseaux sociaux. La voiture effectuait des tests d’accélération de 0 à 400 km/h et enregistrait des performances prometteuses lorsqu’un problème d’appui aérodynamique a provoqué la perte de contrôle du véhicule.
La sécurité au cœur des préoccupations
Malgré la violence du choc à une vitesse avoisinant les 400 km/h, le pilote d’essai est miraculeusement sorti indemne de l’accident. Cette issue heureuse témoigne de la solidité de la structure de la Venom F5 et de l’efficacité des systèmes de sécurité intégrés à l’hypercar.
John Hennessey a tenu à remercier les équipes de premiers secours et le personnel présent sur le site pour leur réactivité et leur professionnalisme. L’incident souligne l’importance cruciale des mesures de sécurité dans le développement des véhicules de haute performance.
Une quête incessante de la performance ultime
La Hennessey Venom F5 est l’aboutissement de plusieurs années de recherche et développement. Propulsée par un moteur V8 bi-turbo de 6,6 litres surnommé « Fury », elle développe une puissance phénoménale de 1817 chevaux. Avec un châssis et une carrosserie en fibre de carbone, la Venom F5 affiche un poids inférieur à 1360 kg, lui conférant un rapport poids/puissance exceptionnel.
Les performances annoncées sont tout simplement vertigineuses : une accélération de 0 à 200 km/h en seulement 4,7 secondes et une vitesse maximale théorique de 500 km/h. Ces chiffres placent la Venom F5 parmi les véhicules les plus rapides jamais conçus.
Un programme d’essais rigoureux
L’accident survenu sur la piste du Centre spatial Kennedy s’inscrit dans le cadre d’un programme d’essais intensif visant à valider les performances de la Venom F5. La recherche d’une piste suffisamment longue pour atteindre les vitesses maximales représente un défi en soi. Les installations du Centre spatial Kennedy offrent des conditions idéales pour ces tests extrêmes.
L’équipe de Hennessey Performance travaille actuellement à l’analyse des données aérodynamiques pour déterminer la cause exacte de la perte d’appui ayant conduit à l’accident. Ces informations seront essentielles pour améliorer la sécurité et les performances du véhicule.
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Un marché de niche pour les passionnés fortunés
La Hennessey Venom F5 s’adresse à une clientèle très exclusive. Limitée à 24 exemplaires, la version de base était proposée au prix de 1,8 million d’euros. Une variante encore plus extrême, baptisée Venom F5 « Revolution » Coupe, a été dévoilée l’année dernière. Cette version orientée piste bénéficie d’améliorations aérodynamiques, d’une suspension recalibrée et d’un moteur optimisé. Son prix atteint les 2,4 millions d’euros.
Malgré ces tarifs stratosphériques, l’intégralité de la production a trouvé preneur avant même le début de la fabrication. Cet engouement témoigne de l’attrait exercé par les hypercars sur les collectionneurs et les passionnés du monde entier.
La philosophie de Hennessey Performance repose sur la recherche constante de la performance ultime. L’accident survenu lors des essais, bien que spectaculaire, ne remet pas en question cette quête. Il souligne néanmoins les défis techniques et sécuritaires auxquels sont confrontés les constructeurs d’hypercars dans leur course à la vitesse.
Pour conclure, l’incident de la Venom F5 rappelle que le développement des voitures les plus rapides du monde reste un exercice périlleux, où chaque kilomètre par heure gagné se fait au prix d’efforts considérables et de prises de risques calculées.
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