En résumé
- Un pari fou qui a mis huit ans à se concrétiser avec la livraison de la première Koenigsegg CC8S en 2002.
- La Regera a d’ailleurs fait honneur à son nom en pulvérisant le record d’accélération-décélération 0-400-0 km/h, réalisant l’exploit en seulement 31,49 secondes avant d’améliorer sa propre performance avec un temps de 28,81 secondes.
- En 2007, lors du tournage de l’émission Top Gear, le pilote Ben Collins (alias The Stig) a perdu le contrôle d’une Koenigsegg CCX de 806 chevaux sur le circuit d’essai de l’émission.
Koenigsegg, le constructeur suédois de supercars, ne cesse de repousser les limites de la performance automobile depuis plus de deux décennies. Fondée par un jeune entrepreneur visionnaire, la marque s’est imposée comme une référence incontournable dans le monde des voitures d’exception. Voici 9 faits méconnus qui révèlent toute l’originalité et le génie de Koenigsegg.
Une entreprise née de l’audace d’un jeune passionné
Christian von Koenigsegg n’avait que 22 ans lorsqu’il a fondé sa société en août 1994. Un pari fou qui a mis huit ans à se concrétiser avec la livraison de la première Koenigsegg CC8S en 2002. Depuis, la marque n’a cessé d’innover et de battre des records, s’imposant comme un acteur majeur du segment des hypercars.
Aujourd’hui, les créations de Koenigsegg sont reconnues pour leurs performances exceptionnelles et leurs technologies révolutionnaires. La marque détient plusieurs records du monde homologués par le Guinness Book.
La Regera : un nom provocateur
La Koenigsegg Regera, un modèle hybride rechargeable de 1797 chevaux, a été dévoilée au Salon de Genève en mars 2015. Son nom, qui signifie « régner » ou « gouverner » en suédois, est un clin d’œil provocateur aux autres hypercars du marché.
La Regera a d’ailleurs fait honneur à son nom en pulvérisant le record d’accélération-décélération 0-400-0 km/h, réalisant l’exploit en seulement 31,49 secondes avant d’améliorer sa propre performance avec un temps de 28,81 secondes.
Des portes uniques au monde
Koenigsegg a développé un système d’ouverture de portes totalement inédit, baptisé « dihedral synchro-helix ». Contrairement aux portes papillon ou en élytre classiques, les portes Koenigsegg s’ouvrent d’abord vers l’extérieur avant de pivoter verticalement.
Le nom complet de ce système est encore plus impressionnant : Koenigsegg Automated Twisted Synchrohelix Actuation Doors, ou KATSAD. Cette innovation est devenue une véritable signature visuelle de la marque.
Une transmission révolutionnaire
La Koenigsegg Jesko, présentée en 2019, a introduit une nouvelle boîte de vitesses baptisée Light Speed Transmission (LST). Cette transmission multi-embrayages de 9 rapports pèse moins de 90 kg et permet des changements de vitesse quasi instantanés, sans interruption du couple.
La LST peut passer directement de la 7ème à la 3ème vitesse en quelques millisecondes, offrant une réactivité inégalée. Son fonctionnement s’apparente à celui d’un dérailleur de vélo, mais avec une vitesse d’exécution fulgurante.
Koenigsegg a inventé le terme « Megacar »
Selon Koenigsegg, une « Megacar » est un véhicule capable de produire un mégawatt de puissance, soit 1341 chevaux. La première Megacar de l’histoire fut la Koenigsegg One:1 en 2014, dont le nom fait référence à son ratio poids/puissance parfait de 1:1 (1 cheval par kilogramme).
Depuis, d’autres modèles Koenigsegg ont rejoint le club très fermé des Megacars, comme la Regera, la Gemera, l’Agera RS et la Jesko Absolut.
Audi a failli fournir les premiers moteurs V8
À ses débuts, Koenigsegg avait envisagé d’utiliser des moteurs Audi V8 4,2 litres pour son premier prototype, la CC. Audi était même prêt à fournir des moteurs pour toute la production.
Cependant, lorsque Christian von Koenigsegg a exprimé son intention de modifier les moteurs pour passer de 335 à plus de 600 chevaux, Audi s’est retiré du projet. Koenigsegg a alors décidé de développer ses propres moteurs en interne.
Un crash spectaculaire sur le circuit de Top Gear
En 2007, lors du tournage de l’émission Top Gear, le pilote Ben Collins (alias The Stig) a perdu le contrôle d’une Koenigsegg CCX de 806 chevaux sur le circuit d’essai de l’émission. La voiture a violemment percuté un mur de pneus à grande vitesse, offrant aux téléspectateurs des images spectaculaires mais heureusement sans gravité pour le pilote.
Une production 100% maison, jusqu’au moindre boulon
Koenigsegg pousse l’exigence à l’extrême en fabriquant chaque composant de ses voitures en interne, y compris les boulons et les écrous en titane. La construction d’une supercar Koenigsegg nécessite plus de 4000 heures de travail.
Toute la production est réalisée dans l’usine située sur une ancienne base de l’armée de l’air suédoise à Ängelholm, dans le sud du pays.
Un parking employés hors du commun
Les employés de Koenigsegg sont pour la plupart de vrais passionnés d’automobile, comme en témoigne le parking de l’usine. On y trouve un mélange étonnant de voitures rares et atypiques, particulièrement surprenant pour la Suède :
- Une Chevrolet Camaro SS de 1969
- Un Ram 1500
- Une Mercury Grand Marquis de 1988
- Une Mazda MX-5 Miata (conduite par le pilote d’essai de la marque)
- Une Opel Kadett resto-mod équipée d’une boîte BMW et d’un pont arrière Volvo
- Une Tesla Roadster (anciennement propriété de Christian von Koenigsegg)
- Plusieurs coupés BMW anciens
Ce parking éclectique illustre parfaitement l’esprit passionné et décalé qui anime l’entreprise Koenigsegg.
Ces anecdotes fascinantes sur Koenigsegg révèlent l’ADN unique de cette marque qui continue de repousser les limites de l’automobile. Entre innovation technologique, performances exceptionnelles et culture d’entreprise atypique, Koenigsegg s’impose comme l’un des constructeurs les plus fascinants de l’industrie automobile moderne.
Révolution dans le tout-terrain : les pneus airless qui défient l’impossible