Découvrez les facettes méconnues d’Aston Martin, bien au-delà de son lien avec James Bond.
Les origines du nom Aston Martin
L’aventure Aston Martin commence humblement avec un duo britannique, Robert Bamford et Lionel Martin, qui se lancent dans la vente de voitures en 1912. Peu après, ils décident de fabriquer leurs propres modèles. Leur premier prototype, lancé en 1915, rend hommage à Lionel Martin, pilote de course, et à son circuit favori, les collines d’Aston. Ainsi naît le nom Aston Martin.
- Lionel Martin, co-fondateur et passionné de vitesse.
- Débuts modestes en tant que concessionnaire automobile.
Un cofondateur accro à la vitesse et interdit de conduire
Lionel Martin n’était pas seulement passionné de course automobile, c’était un véritable mordu de vitesse. Étudiant, il remporte de nombreux records en cyclisme, dont un où il parcourt presque la totalité de l’Angleterre en 22 heures. Il excelle aussi dans les courses de motos avec sidecar et les compétitions de côte en automobile. En 1909, pour négligence d’une amende pour excès de vitesse, il est surpris à conduire à 42 km/h à Londres et se voit interdit de conduite pendant deux ans. Pendant cette période, il établit un autre record de cyclisme à travers le pays.
- De multiples records en compétitions diverses.
- Une interdiction qui n’entame pas sa passion pour la vitesse.
Une entreprise de tracteurs sauve Aston Martin
Après la Première Guerre mondiale, Aston Martin connaît des difficultés financières et change plusieurs fois de propriétaire. En 1947, l’entreprise est rachetée par David Brown Limited, spécialisée dans les tracteurs agricoles et les engrenages industriels. Sir David Brown, passionné de voitures et coureur automobile, sauve Aston Martin et nomme la première voiture produite sous sa direction la DB1, en hommage à l’entreprise de tracteurs.
- Sir David Brown, un sauveur issu de l’industrie des tracteurs.
- La DB1, première d’une célèbre lignée.
Un lien indirect avec Bentley
Presque simultanément à son acquisition d’Aston Martin, Sir David Brown achète un autre constructeur automobile britannique en difficulté, Lagonda. Ce dernier développait un moteur révolutionnaire à six cylindres, le LB6, conçu par W.O. Bentley, fondateur évincé de Bentley Motors. Ce moteur deviendra une pièce maîtresse des nouvelles Aston Martin.
- La technologie Lagonda propulsée par un génie de Bentley.
- Une intégration qui enrichit la gamme Aston Martin.
La saga des modèles DB
En l’honneur de Sir David Brown, Aston Martin a produit sept modèles portant ses initiales : DB1 à DB6 et le DBS. En 1972, après la vente de l’entreprise, la série DB est interrompue, mais elle reprend en 1993 avec la DB7, en hommage à Sir David, qui reçoit alors un titre honorifique au sein de l’entreprise.
- Une série emblématique marquée par les initiales du sauveur de la marque.
- DB7, le renouveau d’une légende en l’honneur de Sir David.
Bond, James Bond
La plus célèbre des Aston Martin est sans doute la DB5, construite entre 1963 et 1965, à peine plus de 1 000 exemplaires. Ce modèle devient mondialement célèbre grâce à James Bond dans le film Goldfinger de 196
4, équipée de gadgets comme des mitrailleuses et un siège éjectable. Bond a conduit plusieurs modèles de la marque, mais la DB5 reste la quintessence de la voiture de Bond.
- La DB5, une icône grâce à James Bond.
- Des gadgets devenus légendaires dans l’imaginaire collectif.
Les années angulaires
Dans les années 1970, Aston Martin adopte un design angulaire avec la Lagonda, une berline de luxe à quatre portes et premier tableau de bord entièrement numérique. En 1979, le Bulldog pousse le concept encore plus loin avec ses portes papillon et son design pointu, visant à devenir la voiture de route la plus rapide du monde, un projet abandonné avant sa production.
- Une rupture stylistique audacieuse avec la Lagonda.
- Le Bulldog, un concept révolutionnaire non concrétisé.
Pour les yeux de Bond seulement
Si la plupart des Aston Martin de James Bond étaient disponibles à la vente, la DB10, apparue dans Spectre en 2015, est une exception. Conçue exclusivement pour 007, elle résulte d’une collaboration étroite entre les réalisateurs du film et Aston Martin, transformant un croquis en une voiture réelle en six mois seulement. Dix exemplaires sont construits, dont huit utilisés dans le film.
- Une création sur-mesure pour le célèbre espion.
- La DB10, un mythe instantané associé à James Bond.
Explorant les innovations et les épopées historiques d’Aston Martin, ces révélations mettent en lumière une marque qui transcende son image de « voiture de Bond » pour révéler une richesse de créativité et d’ingénierie.
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