En résumé
- Alors que la Toyota GR010 Hybrid n°8 a dominé les essais pendant une bonne partie de la semaine, y compris lors de la dernière séance nocturne, elle ne partira pas en pole position.
- La BMW M Hybrid V8 n°15, pilotée par Dries Vanthoor, a quant à elle mené la première séance qualificative, lui assurant une place en Hyperpole le jeudi.
- Finalement, c’est la Porsche Penske 963 n°6 qui s’élancera en tête d’un peloton de 23 hypercars et 62 voitures au total, après avoir devancé de moins de deux dixièmes la Cadillac V.
Avec cinq constructeurs différents aux six premières places sur la grille de départ, les enjeux sont élevés pour cette édition 2024 des 24 Heures du Mans. La mythique course d’endurance s’annonce plus disputée que jamais.
Un départ en fanfare ce samedi 15 juin
La 92e édition des 24 Heures du Mans s’élancera ce samedi 15 juin à 16h, heure locale (10h, heure de l’Est aux États-Unis). Après une course 2023 riche en rebondissements, qui a vu Ferrari s’imposer pour son grand retour, la compétition s’annonce encore plus relevée cette année. Les essais et qualifications de la semaine écoulée ont confirmé que la victoire sera chèrement disputée.
Des surprises lors des essais et qualifications
Alors que la Toyota GR010 Hybrid n°8 a dominé les essais pendant une bonne partie de la semaine, y compris lors de la dernière séance nocturne, elle ne partira pas en pole position. Suite à des erreurs et à une malchance lors des qualifications, les Toyota ne figurent même pas dans le top 10 !
La BMW M Hybrid V8 n°15, pilotée par Dries Vanthoor, a quant à elle mené la première séance qualificative, lui assurant une place en Hyperpole le jeudi. Malheureusement, un accident l’a éliminée de la course à la pole.
Finalement, c’est la Porsche Penske 963 n°6 qui s’élancera en tête d’un peloton de 23 hypercars et 62 voitures au total, après avoir devancé de moins de deux dixièmes la Cadillac V.Series R n°3.
Une compétition très serrée malgré les aléas
Malgré les déconvenues de certaines voitures lors des qualifications, le niveau de performance reste très homogène. Les deux Ferrari, tenantes du titre, se placent juste derrière la Cadillac n°3, talonnées par une Alpine.
N’oublions pas qu’il s’agit d’une course de 24 heures, où la vitesse pure ne fait pas tout. De nombreux paramètres entrent en jeu, à commencer par la météo capricieuse du Mans, réputée pour ses averses soudaines.
Un plateau royal, digne des plus grandes heures
Cette édition 2024 des 24 Heures du Mans est celle que j’attendais depuis des décennies : un engagement massif des grands constructeurs dans la catégorie reine, avec une compétitivité remarquable entre eux. On dépasse largement la bataille Audi–Peugeot des années 2000, pour revenir au niveau des prototypes ouverts et fermés de la fin des années 90.
Sans oublier la bataille en GT, qui a longtemps porté la course pendant la domination en solitaire de Toyota. Là encore, cinq voitures différentes trustent les premières places, emmenées par la McLaren 720S LMGT3 Evo d’Inception Racing. Et pour la première fois depuis bien longtemps au Mans, une Mustang s’élancera en 4e position de cette catégorie !
Que vous soyez fan de sport automobile ou simple curieux, ne manquez pas ce rendez-vous incontournable du calendrier sportif. Les 24 Heures du Mans 2024 promettent d’être un millésime d’exception, à la hauteur de la légende de cette course mythique. Rendez-vous ce samedi 15 juin pour un départ qui s’annonce palpitant !
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